« Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit. » (1 Corinthiens 6/12)
Connaissez-vous la parabole de Luc 14 ((versets 15 à 24)15 Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus: Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! 16 Et Jésus lui répondit : Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens. 17 A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés: Venez, car tout est déjà prêt. 18 Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; excuse–moi, je te prie. 19 Un autre dit : J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; excuse–moi, je te prie. 20 Un autre dit : Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller. 21 Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur : Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. 22 Le serviteur dit : Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place. 23 Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains–les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. 24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper.) ?
C’est l’histoire d’un homme qui donne un festin. Elle illustre l’invitation que Dieu adresse à tous, désirant remplir le ciel, ce lieu de gloire et de bonheur. Mais chose étrange : c’est à qui trouvera la meilleuse excuse pour décliner l’invitation …
– « J’ai acheté cinq paires de boeufs, et je vais les essayer, explique l’invité, excuse-moi, je te prie ».
Notre attitude n’est-elle pas souvent analogue à celle de cet invité ?
L’homme moderne est souvent tellement absorbé par ses activités qu’il reste sourd à cette invitation de Dieu.
Cinq paires de boeufs de nos jours ce pourrait être une nouvelle machine, une nouvelle voiture, un nouvel ordinateur…
Une invention géniale conçue pour faciliter notre travail, pourrait-elle nous empêcher de nous mettre en règle avec Dieu ? Sacrifier une éternité de bonheur pour une occupation passagère ?
On pense à Esaü échangeant la bénédiction divine contre un plat de lentilles.
Pour nous qui croyons au Seigneur Jésus comme notre Sauveur et Seigneur, se pourrait-il qu’une activité passionnante entrave notre relation avec Dieu ? Qu’elle prenne trop de place dans notre vie ? Qu’elle devienne comme une idole à qui nous sacrifions tout notre temps libre ? Sommes-nous esclaves de nos machines ou bien ne sont-elles que des outils à notre disposition et à la disposition de notre Maître ?
Cela vaut la peine de se poser la question.